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Des réseaux rénovés pour une eau de qualité : quatre priorités données pendant les Assises de l’eau

Page mise à jour le 06/09/2018

Des réseaux rénovés pour une eau de qualité : quatre priorités données pendant l

La première séquence des Assises de l’eau, consacrée aux services d’eau et d’assainissement, a débouché sur des conclusions présentées le 29 août. Les priorités concernent la connaissance des réseaux, l'accès à l'emprunt des collectivités, la solidarité territoriale et l'aide à l'ingénierie. Retour sur les mesures énoncées.


La première séquence des Assises de l’eau s'est terminée le 29 août. Le Premier ministre a présenté les conclusions dédiées à la relance de l’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement. A cette occasion, un dossier de presse "Des réseaux rénovés pour une eau de qualité" a été mis à disposition. Le discours de clôture a permis de mettre l’accent sur quatre priorités.


La première concerne le fait de renforcer la connaissance des réseaux d'eaux et d’assainissements. Il apparaît en effet que 42 % des élus locaux notent un déficit de connaissance des réseaux de leur territoire. "De nouvelles obligations de publications des résultats des services d’eau et d’assainissement" sont donc prévues.


La seconde concerne l’amélioration des conditions d’emprunt des collectivités. Cela prendra notamment la forme de prêts à longue durée, jusqu’à 60 ans, "à des taux attractifs, qui pourront représenter 2 milliards d’euros sur 5 ans". Une coordination entre les agences de l’eau et la Caisse des dépôts est aussi annoncée.


Troisième priorité, celle de développer la solidarité territoriale. Le but est d’aider les zones les moins favorisées, en particulier rurales. Près de 2 milliards d’euros d’aides seront consacrés par les agences de l’eau durant la période 2019-2024, pour le renouvellement des réseaux dans ces zones.


Enfin, la quatrième concerne le fait d’accompagner l’aide à l’ingénierie. Un soutien et un accompagnement par l’intermédiaire des agences, sous forme "d’assistance à maîtrise d’ouvrage, de marchés cadres avec des bureaux d’études, de constitutions de groupements de commandes" a été exposé. Des besoins d’accompagnement face à la complexité juridique, technique et financière de la gestion de l’eau et de l’assainissement se font en effet ressentir.


Toutes ces mesures devraient "permettre de diviser par deux la durée du cycle de renouvellements des réseaux pour rattraper le retard accumulé, pour économiser, mieux utiliser une ressource stratégique [...]".


Dans moins d’un mois, la deuxième séquence des Assises de l'eau, qui doit "permettre aux territoires et à l'ensemble des acteurs de s'adapter aux conséquences du changements climatiques sur l'eau", débutera.