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Eau et agriculture : quel scénario envisager pour faire face au changement climatique ?

Page mise à jour le 18/09/2017

Eau et agriculture : quel scénario envisager pour faire face au changement clima

Dans le cadre du changement climatique, le maintien d’une agriculture compétitive et d’un secteur agroalimentaire en bonne santé nécessite d’anticiper les évolutions et de développer la valorisation des ressources en eau. Comment ? Le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) s’est penché sur la question dans un rapport...


 


Le CGAAER a été chargé d'étudier comment l’agriculture française doit se préparer au défi du changement climatique. La mission du CGAAER a considéré la problématique sous l’angle du développement durable, c’est-à-dire en développant une analyse systémique et prospective intégrant la question des besoins à satisfaire et celle des impacts positifs ou négatifs.


 


Le CGAAER a synthétisé les données internationales, régionales (méditerranéenne et européenne) et nationales disponibles. Il a ensuite analysé six territoires représentatifs de la diversité française pour explorer deux ou trois scénarios à l’horizon 2030-2045.


 


Dans un premier temps, le document présente un "scénario statu quo" qui alerte sur les impacts du défaut d’anticipation. Les impacts annoncés seraient lourds de conséquences pour l’eau et son environnement (pertes de biodiversité, accroissement des risques d’inondations, etc.) ainsi que pour l’équité territoriale (non respect de l’Accord de Paris, menace de la production alimentaire, etc.), pour ne citer que ces deux exemples.


 


Dans un second temps, le rapport démontre la possibilité de solutions d’adaptation conformes à l’Accord de Paris dans les six territoires. Il met en débat six questions puis formule sept recommandations pour la réussite du développement durable.


 


Les scénarios d’anticipation qui en découlent proposent des solutions de développement durable à gains multiples (protection du climat, soutien des milieux aquatiques, etc.), qui nécessitent d’agir à la fois sur l’offre (réutilisation d’eaux usées traitées, etc.) et sur la demande (amélioration de l’efficience de l’irrigation, etc.).