La protection et la préservation des écosystèmes aquatiques et de leurs fonctions est un enjeu critique. Dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau, la bioévaluation des écosystèmes aquatiques continentaux, cours d’eau et lacs, repose sur des indices biologiques, généralement définis comme des mesures de la structure ou du fonctionnement des communautés, qui sont actuellement basés sur l’identification morphologique de divers groupes d’organismes. Cette approche morphologique présente un certain nombre de limites : coût élevé, chronophage, difficulté et erreurs d’identifications…
Le développement des outils de bioévaluation environnementale basés sur l’analyse de l’ADN (barcoding, métabarcoding) pourrait permettre d’apporter une réponse à ces limites. Des outils d’évaluation basés sur l’identification d’espèces et l’analyse des communautés à partir d’ADN environnemental émergent, et de nombreux protocoles de métabarcoding sont en cours de développement.
L’objectif est de faire l’état des lieux des différentes approches d’évaluation de la biodiversité basées sur l’ADN, depuis les méthodes opérationnelles utilisables en routine aux développements récents, et de mettre en avant les limites actuelles et les verrous qui nécessitent d’être levés.
Cette journée s’adresse à des scientifiques, bureaux d’études, acteurs des territoires qui utilisent ou développent des outils de bioindications dans les systèmes aquatiques continentaux.