La 22ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) prend le relais d’une COP21 au cours de laquelle des avancées importantes ont été enregistrées. Depuis le 7 novembre, elle s’attarde sur l’atténuation aux effets du changement climatique et l’innovation en matière d’adaptation. L’occasion de se pencher sur les démarches allant dans ce sens sur le territoire national.
La COP22, qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, souhaite concrétiser les différents axes retenus lors de la précédente conférence, notamment concernant l’Accord de Paris : le premier accord universel sur le climat a en effet été adopté à l’unanimité lors de la COP21, qui s’est déroulée en décembre 2015 à Paris.
Cette année, les grandes thématiques ont trait à l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, l’atténuation, le renforcement des capacités, les pertes et les préjudices. Des sujets déjà explicités par exemple, entre autres initiatives, dans les principes d’action définis en 2015 au sein du Pacte de Paris sur l’eau, et l’adaptation au changement climatique dans les bassins des fleuves, des lacs et des aquifères.
Sur le territoire national, de nombreuses actions en faveur de l’adaptation aux changements climatiques voient le jour. Ce sujet fut par exemple traité lors du séminaire national SAGE & TVB qui s’est tenu en juin, avec une partie consacrée à la prise en compte du changement climatique dans les SAGE et SRCE.
Récemment, une note intitulée "Les espaces naturels de Méditerranée, des solutions efficaces face au changement climatique" est également parue. Ce recueil propose des pistes de solutions sur l’intégration des espaces naturels dans les dispositifs d’adaptation au changement climatique. Il y est notamment question de planification et de gestion intégrée des territoires.