Informations générales
Caractéristiques
Sur un massif karstique comme c'est le cas pour l'Albarine, on distingue :
- le bassin versant orographique qui suit les lignes de crêtes et représente 313 Km²
- le bassin hydrographique qui représente la surface de collecte des eaux de ruissellement et les alimentations souterraines. Dans ce cas, le bassin versant réel est plus grand mais la superficie exacte est difficilement appréciable en l'état actuel des connaissances.
Le travail sur les eaux souterraines concernent essentiellement le fonctionnement du massif karstique. La basse Albarine est influencée par la nappe alluviale de la rivière d'Ain, déjà prise en charge au travers du SAGE et du Contrat de Bassin de la basse vallée de l'Ain.
- Non conformité du traitement d'eaux résiduaires urbaines
- Pollutions toxiques présentes
- Secteurs à enjeux exposés au risque "inondation"
- Gestion du risque "inondation"
- Gestion des pollutions domestiques et toxiques
- Continuum fluvial et transport solide
- Gestion du patrimoine naturel (Zones humides et vie aquatique)
- Réduire la vulnérabilité des lieux habités au risque inondation
- Eliminer les rejets directs d'origine domestique et réaliser des traitements performants des eaux résiduaires urbaines
- Améliorer la connectivité longitudinale et latérale du cours d'eau pour les biocénoses et le transport solide
- Restaurer et préserver les zones humides
- Préserver le patrimoine naturel du bassin versant (Ecrevisses à pattes blanches notamment)
Le cours de l'Albarine présente trois entités géologiques distinctes qui caractérisent son fonctionnement. Sur le plateau (de Brénod à Hauteville), les étiages sont extrêmes et conduisent à un assèchement total de la rivière sur certains secteurs où les écoulements se font à même la dalle calcaire. Ce régime contrasté est lié au substrat karstique avec un système de pertes et de résurgences. Dans la Vallée de l'Albarine (entre Chaley et Torcieu) la rivière retrouve un débit pérenne par le biais des résurgences en pied de massif. Les connaissances sur les circulations à l'intérieur du massif karstique proviennent principalement du travail important des spéléologues mais restent fragmentaires. La rivière présente un faciès à forte pente avec un substrat constitué des éboulis rocheux des versants. Dans la plaine de l'Ain (de Bettant à la confluence), la rivière s'écoule sur un épais tapis d'alluvions et présente un transport solide dynamique. Sur ce secteur, l'Albarine est drainée par sa nappe alluviale, et disparaît régulièrement sous les galets en période d'étiage.
En ce qui concerne l'occupation des sols et les activités humaines, le bassin versant est majoritairement rural. La forêt occupe plus de 55 % du territoire (taux largement supérieur aux données nationales), les reliefs rendant l'exploitation agricole difficile. Les principaux espaces ouverts non urbanisés sont situés sur le plateau d'Hauteville et dans la plaine de l'Ain, où existent des activités liées à l'agriculture (pâturage extensif et grandes cultures irriguées dans la plaine). Les principales zones industrielles sont situées sur les communes d'Ambérieu et de Château-Gaillard. La rivière a subit de nombreux aménagements tout au long de son cours. L'amont du bassin versant a subit de sévères opérations de rectification au cours de remembrements pour servir les usages agricoles. L'aménagement de la voie ferrée entre Tenay et Ambérieu à la fin du XIXème siècle a conduit à une artificialisation poussée du tracé de la rivière sur environ 20 km, encore accentué par l'aménagement de la route RD 1504. A l'aval, le cours de l'Albarine a aussi été rectifié par endroit pour réduire la vulnérabilité des habitations face au risque d'inondation.
Le bassin versant de l'Albarine regroupe 26 communes rassemblées au sein de 6 cantons et 4 communautés de communes. Le SIABVA est la structure reconnue pour la gestion de l'Albarine et de ses affluents sur le bassin versant. Le syndicat rassemble les 26 communes du bassin versant. Entre 2002 et 2007, le SIABVA a mis en oeuvre le premier contrat de rivière de l'Albarine et a ainsi acquis une compétence éprouvée en terme de gestion globale des cours d'eau. Sur la partie aval du bassin versant, le SAGE de la basse vallée de l'Ain (signé en mars 2003) est porté par le syndicat du même nom qui regroupe 42 communes de la plaine de l'Ain (dont 8 communes déjà adhérentes au SIABVA). Le SBVA2 est également porteur du contrat de bassin depuis le mois de septembre 2006. Les actions du SIABVA et du SBVA sont complémentaires. Un partenariat technique existe entre les deux structures sur les projets touchant aux deux cours d'eau.
Déroulement et état d'avancement
Le contrat a été signé le 21 janvier 2011 pour la période 2011-2016.
Elaboration
Emergence
Signé, en cours d'exécution
Achevé
Comité de rivière
Structure porteuse et animation
Rue de Grenette
01230 SAINT RAMBERT EN BUGEY
France
Documents
Documents des contrats de milieux
Documents constitutifs du contrat de milieu
Dossier de candidature
Dossier définitif
Programme d'actions
Atlas cartographique
Autres
Actions de communication
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