Solutions d'adaptation fondées sur la nature et gestion quantitative

Page mise à jour le 09/07/2025

Submitted byAnonyme (non vérifié) on09/07/2025

Bonjour,

Je suis en recherche de retours d'expériences sur la mise en place de solutions d'adaptation fondées sur la nature pour pallier à un manque d'eau sur le territoire.

En effet, l'alimentation en eau potable du bassin versant sur lequel je travaille repose essentiellement sur les eaux superficielles, dans un contexte géologique de socle où les cours d'eau sont très réactifs et où il y a très peu de ressources souterraines. Sa vulnérabilité au changement climatique est élevée et de plus en plus de voix évoquent la construction de réserves et de nouveaux barrages. Il est facile de chiffrer le coût en € et les bénéfices en m3 de telles solutions et j'aimerais pouvoir parler des SaFN comme des alternatives concrètes en terme de gains économiques et quantitatifs (au-delà des multiples autres impacts positifs évidemment).

Auriez-vous des exemples de projets concrets ayant fonctionné ou en cours de réalisation en ce sens ? Si oui avez-vous des contacts à me transmettre ? 

Je vous remercie par avance.

Céleste MOUGARD--CHAMPION, animatrice du SAGE de la Vire

Bonjour,

Je me permets de vous inviter à suivre le projet Européen Spongeworks dans lequel l'OiEau co-pilote le site d'étude français (bassin versant de la Lèze au sud de Toulouse). https://www.spongeworks.eu/ . A travers ce projet nous étudions les mesures "éponges" (SFN) pour favoriser la résilience hydrique des territoires (lutte contre les sécheresses mais aussi inondations et coulées de boues...). Une équipe du CNRS fait le suivi des données eau (MES, débits...) en lien avec la mise en oeuvre de mesures éponges dans les parcelles agricoles (couverts végétaux, haies...), sur les cours d'eau (ouvrages filtrants bois), en zones urbaines (bassins d'infiltration). Nous devrions au cours de ce projet (durée 4 ans) avoir des éléments pour objectiver l'efficacité des SFN mais aussi leurs aménités positives ainsi que sur freins et limites à la mise en place. Sauf erreur de ma part, Valence agglo dispose également de chiffres sur la rétention en eau dans les sols suite à la mise en place d'ouvrages "mimétiques" castor. Enfin, l'OiEau vient de publier un document qui peut potentiellement répondre à certaines de vos questions  https://www.oieau.fr/eaudoc/notice/Fiche-conseil-n%C2%B01-S%C3%A9cheresse-et-d%C3%A9ficit-quantitatif-R%C3%A9duire-les-risques-gr%C3%A2ce-aux-mesures. N'hésitez pas à revenir vers moi pour tout complément.

Répondre
Soumis par Simon BARREAU le 09/07/2025Permalien

Ajouter un commentaire

À propos des formats de texte
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain ou non afin d'éviter les soumissions de pourriel (spam) automatisées.
Ajouter un commentaire