Les sécheresses sont des phénomènes naturels, mais leur amplitude et leur fréquence sont influencées par les conditions climatiques et les activités humaines, notamment les usages de l'eau. Trois types de sécheresse peuvent être distinguées, liées les unes aux autres :
- la sécheresse météorologique, lorsqu'il ne pleut pas durant un long moment ;
- la sécheresse du sol, lorsque le manque d'eau se répercute sur les sols superficiels et altère la végétation ;
- la sécheresse hydrologique, lorsque le manque d'eau se traduit par un déficit en eau dans les milieux aquatiques.
Les conséquences d'une sécheresse sont multiples : risques sanitaires (en particulier pour les populations fragiles), conséquences économiques sur les usages sensibles, feux de forêt, etc. Les milieux aquatiques sont fortement touchés, la sécheresse provoquant une fragmentation temporaire - voire une disparition - des milieux, et une dégradation des conditions de vie des organismes aquatiques. S'y ajoute une moindre dilution des pollutions, en raison d'un volume d'eau plus faible dans les milieux.
En tant que phénomène dont l'apparition est progressive, elle est difficile à prévoir, et peut se mettre en place à l'échelle de plusieurs saisons. Sa survenue peut être accélérée par les prélèvements dans les ressources superficielles et souterraines, ainsi que par les modifications du cycle de l'eau réduisant la recharge hivernale et la rétention naturelle de l'eau (artificialisation des sols, drainage des zones humides, augmentation de l'évaporation, etc.). Ainsi, de nombreuses mesures peuvent être prises pour réduire les risques de sécheresse et leurs conséquences, qu'il s'agisse de réduire les besoins en eau des usages, ou de favoriser l'infiltration naturelle de l'eau (par exemple grâce aux mesures naturelles de rétention d'eau).
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