Bonjour, très bonne initiative sur un sujet controversé qui mérite justement une approche plus scientifique et objective que dogmatique et partisane (études à charge basées sur sur des généralités alors qu'il faut s'attacher au contexte local).

Je n'ai pas beaucoup de références en personnes ressource, mais je collecte pas mal d'études et informations sur le sujet. Les points importants sont l'origine des eaux stockées, le calcul de l'évaporation en rapport avec le volume stocké (et par la surface du plan d'eau) et son effet sur la température locale (évaporation = refroidissement = principe de la brumisation pour rafraichir les ilots de chaleur en ville) plutôt que raisonner du seul point de vue "pertes", le rôle de milieu humide favorable au maintien de la biodiversité, surtout en l'absence de sols/sous-sol favorable au stockage et/ou aux zones humides (absence de nappe) etc...

Bonjour,

Je n'aime pas trop me qualifier d'expert, mais je peux éventuellement (dans la mesure de mes disponibilités - j'en ai très peu en ce moment-) fournir un appui scientifique sur le sujet. Mes travaux de recherche portent depuis une dizaine d'années sur le fonctionnement et l'évaluation des mares et des étangs, et sur les questions d'intégrité écologique. J'ai par ailleurs un background scientifique plus "classique" sur le fonctionnement et l'évaluation des cours d'eau (j'ai travaillé sur ce sujet plus de dix ans avant de me concentrer sur les plans d'eau, et il m'arrive encore d'apporter mon soutien à des collègues sur des études en cours d'eau, notamment sur des études de continuité). J'ai donc un profil je crois assez transversal sur les questions de continuité écologique et sur l'intérêt patrimonial - écologique, pour le reste, ce n'est pas mon domaine- des étangs.

Vous pouvez me contacter à frederic.labat@aquabio-conseil.com

(Au cas où vous vous posiez la question, je travaille dans un bureau d'étude, mais le soutien scientifique fait partie de mes missions de chercheur (je ne fais pas payer ce type de conseil ;))