L'eau de la nappe, de très bonne qualité (qualité de l'eau), s'écoule lentement dans les sables qui affleurent au nord (Florensac, Mèze) et s'enfoncent vers le sud jusqu'à -120m (Valras, Agde). Une épaisse couche de terrains argileux recouvre ces sables et protège la nappe des pollutions superficielles. L'eau sous pression jaillit naturellement au droit de nombreux forages (forages artesiens).

• Améliorer la gestion quantitative de la ressource


• Limiter les risques de pollution par des interventions sur les forages défectueux


• Améliorer la connaissance de la nappe et assurer le suivi de la ressource

Les problématiques soulevées, amenant à la création du contrat, ont été les suivantes :

• Une absence de gestion intégrée et concertée de la ressource


• Une surexploitation de l’aquifère avec risque d’intrusion saline


• Un grand nombre de forages défectueux et abandonnés générant des risques de pollution pour l’eau de la nappe

Les sables astiens se sont déposés il y a 3 à 4 millions d'années (Pliocène marin). Ils affleurent au Nord du secteur pour s'enfoncer progressivement vers le sud, où ils sont rencontrés à une profondeur de 100 à 120 mètres sur la bordure littorale. Lors des campagnes pétrolières en mer, les sables astiens ont été reconnus à plus de 4 km des côtes ; mais à ce jour, l'exutoire de l'aquifère n'a pas pu être localisé de façon précise.

La nappe des sables astiens est un des aquifères côtiers de la région Languedoc-Roussillon. Elle constitue une ressource en eau essentielle au développement économique (tourisme balnéaire, agriculture...) du biterrois.

Le contrat a été signé le 23 juin 1997 par l’Etat, l’Agence de l'Eau, le Conseil Général, le SMETA et les communes adhérentes. Il a pris fin le 31 décembre 2002.

A noter : aucun comité de constitution de nappe n'a été constitué.