• Rétablir ou sauvegarder une qualité des eaux superficielles compatible avec les potentialités biologiques des milieux aquatiques et apte aux usages anthropiques.
• Rétablir ou sauvegarder une qualité des eaux souterraines conforme à l'état patrimonial, permettant de satisfaire les usages et de préserver la biologie des cours d'eau. 
• Préserver ou restaurer le fonctionnement écologique des cours d'eau pour protéger les espèces patrimoniales et maintenir de bonnes conditions de vie aquatique et piscicole. 
• Protéger ou réhabiliter les zones humides et les milieux lacustres. 
• Améliorer la qualité paysagère des vallées et cours d'eau. 
• Conserver ou reconquérir des régimes hydrologiques compatibles avec les potentialités biologiques des milieux aquatiques. 
• Mieux gérer les inondations. 
• Satisfaire les usages de l'eau, et en priorité l'alimentation en eau potable, sans remettre en cause les fonctions des milieux aquatiques. 
• Valoriser et promouvoir une gestion durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques. 
• Promouvoir une approche globale et concertée à l'échelle du bassin du Célé.

Le SAGE contient principalement des zones humides et des milieux lacustres. Les principaux affluents du Célé sont (d’amont en aval) : la Ressègue, la Rance, le Veyre, le Bervezou, le St Perdoux, le Drauzou et la Sagne.

Le bassin versant du Célé se situe à la frontière entre les régions Midi-Pyrénées et Auvergne. Il s'étend sur près de 1 250 km² sur les départements du Lot au sud ouest et du Cantal au nord est, en passant par l'Aveyron.

Les 6 années d'études, d'actions et de travaux engagés dans le cadre du Contrat de rivière ont mis en exergue la nécessité d'organiser une gestion collective des ressources en eau et des milieux aquatiques sur le bassin hydrographique du Célé. C'est dans cet objectif qu'élus et gestionnaires de la ressource ont affirmé dès 2002 leur volonté de lancer un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), outil de planification dont l'ambition première est de trouver un juste équilibre entre protection des milieux et satisfaction des usages.

L'état des lieux du SAGE a permis d'identifier trois problèmes principaux sur le bassin du Célé :

• une mauvaise qualité bactériologique des eaux par temps de pluie ;
• des dégradations ponctuelles de la qualité physico-chimique ; 
• une dégradation de milieux naturels remarquables (zones humides, moules perlières).

Le bassin versant traverse quatre régions naturelles avec d'amont en aval : la Châtaigneraie cantalienne (399 km²) et le Ségala lotois (212 km²) dont les sous-sols sont constitués de roches plutoniques et métamorphiques, le Limargue (129 km²) marneux et argileux qui constitue une étroite bande de transition, et les Causses (510 km²) qui reposent sur des sédiments calcaires.

Le réseau hydrographique est très dense dans la moitié amont du bassin versant du Célé, c'est-à-dire dans les terrains cristallins et cristallophylliens du Ségala et de la Châtaigneraie et dans les marnes du Limargue, qui jouent le rôle de véritable château d'eau. Dans la moitié aval du bassin (aval de Boussac), la vallée encaissée du Célé traverse les Causses du Quercy, aux écoulements intermittents, qui se perdent pour réapparaître plus loin. Le Célé y est pratiquement dépourvu d'affluents, mais alimenté par des sources provenant d'infiltrations dans le sous-sol karstique, dont le cheminement est encore parfois incertain. Seule la Sagne, au droit de Cabrerets, présente une certaine importance.

Le bassin versant du Célé est à cheval sur trois départements (Lot, Cantal et Aveyron) et deux régions (Midi-Pyrénées et Auvergne). Le périmètre du SAGE comprend 101 communes ; 72 dans le Lot, 28 dans le Cantal et 1 en Aveyron. Ces 101 communes sont regroupées en 10 communautés de communes. Parc naturel régional des Causses du Quercy sur la partie aval du bassin.

L'agriculture est l'activité économique principale du bassin du Célé. Les agriculteurs représentent 17% de la population active sur le bassin du Célé et le secteur agricole emploie 18,5 % de la population active (sources : INSEE). Ces chiffres sont très élevés par rapport aux moyennes nationales (respectivement moins de 3 % et 4%).

L'activité industrielle est par contre très peu développée et concentrée sur les 3 principales agglomérations (Figeac, Maurs, Bagnac). On trouve essentiellement des industries agroalimentaires, de traitement de surface et des carrières.

Le bassin du Célé dispose de nombreux atouts, qui expliquent un attrait touristique certain (paysages variés, architecture, milieux aquatiques, richesses naturelles) et qui sont le support d'une activité touristique, qui apparaît essentielle pour l'économie du bassin. Les loisirs aquatiques sont pratiqués sur l'ensemble du bassin (pêche, canoë, baignade).

Le SAGE a été approuvé par arrêté préfectoral le 05 mars 2012.

En 2021, le SAGE entre en phase de révision.

• 1 président, 4 vice-présidents
• un bureau (20 membres) 
• 4 groupes de travail : usages - milieux naturels - gestion qualitative de la ressource en eau - gestion quantitative de la ressource en eau

• Agence de l'Eau Adour-Garonne - délégation de Rodez : Mme Claire BERNAT
• DREAL Midi-Pyrénées : Mme Élisabeth Jean 
• MISE du Cantal : M. Henri VERNE
• MISE du Lot : M. Didier RENAULT

• LEDOUX Consultants et Me LARROUY-CASTERA : Analyse économique et juridique du projet de SAGE du bassin du Célé
• Cabinet ECTARE : Rapport Environnemental et Evaluation des incidences NATURA 2000

• Conseils Régionaux Auvergne et Midi-Pyrénées
• Conseils Généraux Cantal et Lot 
• Agence de l'Eau Adour-Garonne

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• Conseils Généraux Cantal et Lot 
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